mardi 14 décembre 2010

Compte rendu éclair de la convention égalité réelle


Chers amis,

La convention de samedi a marqué un vrai moment d’unité parmi les socialistes. C’est surement une belle manière de conclure une année 2010 qui, telle les quatre saisons de Vivaldi, a vu notre parti jouer une partition politique collective sur un rythme enlevé :

Si les taux de participation à l’exercice des conventions n’ont pas toujours été à la hauteur des enjeux, on ne peut nier cependant que le parti a été au travail durant toute une année, se coltinant à l’exercice collectif de production d’idées, avec l’aspect parfois aride ou laborieux que celui-ci a pu revêtir parfois .

Les militants de notre fédération ont joué le jeu dans leur ensemble pour se pencher sur le texte du « nouveau modèle de développement » au printemps, pour définir les contours de la rénovation au début de l’été, pour s’interroger sur les questions européennes et internationales cet automne, alors que l’hiver nous apportait le texte sur l’égalité réelle et ses diverses déclinaisons programmatiques. Chacun des votes a conclu majoritairement à l’adoption démocratique des textes proposés.

Ce samedi, lors de la convention, le texte sur l’ égalité réelle a été voté a la quasi unanimité des délégués présents après avoir été adopté il y a une semaine par 80 pourcent des militants des différentes fédérations de l’hexagone.

C’est une victoire collective que d’avoir montré que les socialistes savaient se rassembler sans reprendre les vaines polémiques qui avaient émaillé le début du mois de novembre : uni, notre parti est plus fort, en interne, pour pouvoir travailler avec efficacité sur le projet socialiste à proposer en 2012, en externe, pour offrir le visage uni d’une opposition déterminée aux choix contestables du gouvernement.

Du cote de nos amendements fédéraux, deux amendements ont été finalement retenus dans le texte final : on peut certes regretter que davantage d’amendements n’aient été repris sur la quinzaine que notre conseil fédéral avait transmis au national. Cependant, les deux amendements retenus possèdent une charge politique forte, puisqu’ils touchent aux questions essentielles de l’accès à l’éducation à l’étranger et aux questions touchant le service public consulaire.

Sur ces deux thèmes de campagne, ne doutons pas que les candidat(e)s du PS dans les circonscriptions de l’étranger pourront ainsi se voir soutenus particulièrement par le parti pour porter des réformes qui préoccupent nos compatriotes résidents hors de l’hexagone.

En début d’année 2011, nous devrons continuer à travailler sur le projet fédéral et faire en sorte que notre travail collectif infuse largement dans le projet des socialistes qui devrait être adopté par le parti en avril/mai. Ce sera un des éléments clés de la victoire en 2012.

Amitiés socialistes

Boris Compagnon

PS : ci-joint les deux amendements fédéraux repris dans le texte « égalité réelle »

Rétablir plus de justice sociale dans l’accès à l’éducation à l’étranger.

« Nous supprimerons la prise en charge des frais de scolarité des élèves français à l’étranger instaurée par Nicolas Sarkozy en 2007. Cette mesure inéquitable et injuste n’a pas lieu d’être. La véritable équité, porteuse d’une réelle égalité des chances pour chacun des élèves français établis à l’étranger, ne peut résider que dans un retour à une aide à la scolarité fondée uniquement sur des critères sociaux et exclusivement sur ceux-ci. Nous substituerons donc à la prise en charge des frais de scolarité un renforcement du système des bourses attribuées sur critères sociaux »


Amendement sur les questions consulaires :
"L'universalité des services publics passe par un service consulaire adapté aux besoins des françaises et français dont le nombre est en progression constante hors de l’hexagone. L'action extérieure de l'Etat dans ce domaine devra être dotée de moyens prioritaires pour améliorer le service public rendu aux compatriotes demeurant en résidence à l’étranger. 1,5 millions de compatriotes sont enregistrés sur les listes consulaires en 2010, et 2.5 millions de françaises et français vivent aujourd’hui à l’international"

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